Comment financer son association : 7 idées à mettre en place

1. L’autofinancement

Financer son association commence par analyser ce que vous pouvez gérer en interne. L’autofinancement reste d’ailleurs la principale source de revenus pour de nombreuses organisations. Et il s’agit du moyen le plus stable d’éviter des problèmes de trésorerie.

Cotisations en ligne

Mensuelles ou annuelles, les cotisations représentent une somme que l’association peut demander si ses statuts le prévoient. Elles symbolisent une participation financière à la gestion de l’organisation.

Grâce à des logiciels pour associations comme Kis, la collecte des cotisations en ligne devient un véritable jeu d’enfant et vos adhérents bénéficient d’une grande flexibilité grâce à différentes fonctionnalités :

• Paiements sécurisés ;
• Suivi en temps réel ;
• Relances automatiques.

Adhésions

Au-delà du seul aspect financier, l’adhésion représente le ticket d’entrée dans votre association et marque l’engagement de vos membres envers vos projets.

Son montant doit être calculé au préalable – par exemple, lors de l’établissement du budget prévisionnel – et doit répondre à un besoin réel. Plus clairement : l’association ne doit pas transformer les adhésions en réserve de trésorerie. Le paiement, lui, peut aussi bien s’opérer via virement, chèque ou espèces.

Il est à noter que l’adhésion peut regrouper à la fois le prix de la cotisation et d’un produit d’entrée. Par exemple, une cotisation de 30 euros et un t-shirt à 15 euros. L’association peut ainsi appliquer une marge raisonnable sur ce produit dérivé.

Droits d’entrée

Lors de l’arrivée d’un nouvel adhérent, votre structure peut demander le paiement d’un droit d’entrée. Mais ce financement n’est que ponctuel et ne peut être réclamé que lors de l'inscription.

Cette somme, non-renouvelable, permet de couvrir les différents frais administratifs et représente un petit coup de pouce financier pour votre activité. Et comme pour les cotisations, les droits d’entrée doivent être mentionnés dans vos statuts.

2. Les dons, donations et legs

Autre levier important pour financer une association loi 1901 : la générosité. Ces apports gratuits, sans contrepartie, intègrent définitivement le patrimoine de votre organisation et contribuent grandement à son bon fonctionnement.

Recevoir des dons

Toute association déclarée peut recevoir des dons manuels ponctuels ou réguliers, sans nécessiter d’autorisation particulière. En plus de sommes d’argent en espèces ou par chèque, les dons peuvent également prendre la forme de :

• biens corporels : objets, mobiliers, etc. ;
• biens incorporels : valeurs mobilières, titres, etc. ;
• biens immeubles : locaux, terrains. Mais ces dons doivent faire l’objet d’un acte notarié obligatoire.

Attention, il est également important de noter que :

• pour un montant de don supérieur à 153 000 euros, l’association doit réaliser une déclaration d’appel à la générosité publique ;
• pour des dons annuels d’un montant supérieur à 153 000 euros, vous devez établir des comptes annuels et les publier dans les 3 mois suivant leur approbation par un commissaire aux comptes.

Collecter des dons en ligne

Terminé, les formulaires en papier et l’argent dans les enveloppes. Aujourd’hui, vous pouvez très facilement mettre en place une collecte de dons en ligne et bénéficier de la générosité du public depuis :

• un bouton sur votre site web ;
• une campagne emailing ;
• une campagne sur les réseaux sociaux ;
• une cagnotte en ligne.

Et en vous appuyant sur une plateforme collaborative comme Kis, interconnectée avec tous vos outils existants, vous pouvez simplement gérer et suivre vos subventions et vos collecte de dons.

Donations et legs

Les donations, effectuées du vivant du donateur, ou les legs par testament restent des moyens de financer une association mais s’effectuent obligatoirement par acte authentique ou sous seing privé. Il est également impératif de les déclarer auprès de la préfecture du département où se situe votre siège social.

Toutefois, seules certaines catégories d’associations peuvent prétendre aux donations et legs :

• Associations d’intérêt général déclarées depuis au moins 3 ans, à condition que leurs activités répondent aux critères décrits dans l’alinéa 1 de l’article 200 du Code général des impôts ;
• Associations visant exclusivement l’assistance, la recherche scientifique ou médicale ou bien la bienfaisance
• Associations et fondations reconnues d’utilité publique ;
• Unions agréées d’associations familiales
• Associations cultuelles et établissements publics des cultes d'Alsace-Moselle ;
• Associations soumises au droit local d’Alsace-Moselle.

3. Les aides publiques

Les aides publiques restent incontournables pour financer son association. Vous pouvez notamment solliciter l’aide de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics administratifs ou encore l’Union européenne.

Pour bénéficier de ces financement, l’association doit respecter certaines conditions :

• être déclarée en préfecture ;
• être immatriculée au répertoire Sirene ;
• porter une action ou un projet répondant de l’intérêt général ;
• présenter une gestion financière transparente.

Pour une aide supérieure à 23 000 euros, il sera nécessaire d’établir une convention définissant les modalités d’utilisation de la somme et des obligations de reporting.

4. Le financement auprès d’entreprises

Le secteur privé représente une belle opportunité de financement pour le monde associatif. Nombreuses sont les entreprises à soutenir les initiatives locales ou nationales, à travers deux principaux leviers.

Mécénat

Le mécénat permet à une entreprise de soutenir financièrement une association, sans contrepartie directe, tout en profitant d’avantages fiscaux. Outre l’apport financier, ce type de soutien peut prendre plusieurs formes :

• en nature : dons de biens (matériel, mobilier, véhicule) ou fourniture de marchandises ;
• de compétences : prestation de services, prêt d’un ou plusieurs salariés.

Parrainage

Pour du parrainage, ou sponsoring, le soutien financier implique une contrepartie publicitaire, et l’association devient un vecteur de communication de l’entreprise. Parmi les exemples les plus connus, on peut citer la présence de la marque sur des maillots de sport ou la mention de l’entreprise lors d’événements. C’est un partenariat gagnant-gagnant : l’entreprise soigne son image tout en contribuant aux missions de l’asso.

5. L’organisations d’événements

Organiser un événement reste un excellent moyen de financer votre association tout en renforçant le lien social et en développant votre image. Toutefois, en tant qu’organisation à but non lucratif, vous devez respecter certaines conditions pour pouvoir générer des gains lors d’une manifestation :

• vos statuts doivent autoriser ces activités lucratives ;
• les fonds récoltés doivent servir exclusivement à financer votre projet associatif ;
• vous devez respecter les réglementations en vigueur, selon la nature de l’événement.

Chaque année, votre structure peut organiser jusqu’à 6 manifestations de bienfaisance ou de soutien. De nombreuses possibilités s’offrent à vous pour attirer le maximum de monde :

• loto et tombola ;
• kermesse ;
• bal, concert, spectacle ;
• repas, buvette ;
• vide grenier ;
• course ou événement sportif ;
• vide-greniers ;
• séance de cinéma ou de théâtre, etc.

Et pour davantage de bénéfices, n’hésitez pas à combiner plusieurs de ces activités. Par exemple, une tombola organisée durant une kermesse, ou un repas après un loto.

6. Le financement bancaire

On n'y pense pas toujours mais une association loi 1901 peut tout à fait se tourner vers un établissement bancaire pour financer son fonctionnement et ses projets. Plusieurs solutions s’offrent à vous en fonction des besoins de votre structure :

• le prêt bancaire traditionnel ;
• le crédit bail mobilier (matériel informatique, véhicule, etc.) ou immobilier ;
• le crédit-relais : prêt à court terme pour investir sans avancer la trésorerie ;
• le prêt entre associations d’un même réseau, à taux zéro, d’une durée inférieure à 2 ans ;
• l’emprunt à un adhérent : veillez à établir un contrat de prêt ou une reconnaissance de dette. Pour un prêt supérieur à 5 000 euros, une déclaration auprès de l’administration fiscale est obligatoire.

En parallèle, une association peut également demander une facilité de caisse ou un découvert autorisé, mais également bénéficier de produits d’épargne.

7. Le crowdfunding

Le crowdfunding, ou financement participatif, fait figure de moyen moderne et de plus en plus populaire pour collecter rapidement des fonds tout en offrant de la visibilité à votre association.

Au-delà de l’aspect financier, passer par une plateforme spécialisée permet de tester la légitimité de votre projet et l'intérêt que lui porte le public et de créer une communauté.

Pour optimiser les chances de réussite de votre projet :

• Préparez soigneusement votre campagne de financement participatif ;
• Dédiez une personne au suivi de l’avancement du crowdfunding ;
• Vérifiez les conditions de la plateforme choisie : montants minimum, frais, commissions ;
• Concentrez-vous sur des projets concrets pouvant intéresser le public plutôt que sur des frais de fonctionnement généraux.

Comment Kis vous aide à financer
votre association?

Kis vous accompagne à chaque étape de votre projet de financement en réunissant tous vous outils au sein d’une même plateforme collaborative :

• Gestion des subventions : centralisez vos dossiers de demandes, suivez les échéances en temps réel grâce un calendrier interactif, programmez des notifications automatiques pour ne rien oublier ;
• Suivi financier : pilotez vos financements avec précision grâce à des indicateurs clés personnalisés, une visualisation graphique de vos objectifs et résultats, et la génération de rapports automatiques ;
• Gestion des adhérents : générez des formulaires d’inscription personnalisés, automatisez les inscriptions et les paiements de cotisations, gérez les différentes relances et offrez une expérience fluide à vos membres via leurs espaces personnels ;
• Coordination des événements : planifiez toutes vos manifestations grâce à des outils intuitifs, coordonnez vos équipes de bénévoles et suivez l’avancement de chaque projet en temps réel ;
• Collaboration avec vos partenaires et financeurs : partagez en toute sécurité vos documents et rapports avec vos partenaires financiers au sein d’espaces dédiés. Une gestion fine des droits d’accès garantit la parfaite confidentialité des données sensibles tout en maintenant la transparence nécessaire.

Avec Kis, transformez vos projets de financement en une démarche simple et structurée grâce à notre plateforme collaborative entièrement personnalisée.